mardi 15 novembre 2011

j'aime mon K-Way !

3 novembre 2011

Après une bonne journée à ne rien faire, une météo qui s'annoncait plutôt mauvaise… j'hésites à bouger ou rester tranquillement à Barcelone… hmm
Ma première idée était tout de même d'aller faire une petite virée… Vers Girone et la Costa Brava ou à Montserrat…
Allez, un peu de motivation et suivre sa première intuition. Je prépare donc mon sac et hop, à la gare pour prendre un train pour … Figueres!
Petite ville au Nord de la Catalogne (je me rapproche un peu de la France…) où se trouve le théâtre musée Dali.
Je me paie un petit tour au musée, c'est le temps idéal pour ce genre d'activité et le bonhomme m'intrigue. Intéressant! Je découvre un peu mieux cet artiste surréaliste déjanté, totalement excentrique
aux oeuvres très diversifiées. Ce musée (que Dali a créé lui même) vaut vraiment le détour!


En fin d'après-midi, je reprends un bus, direction Cadaques, petite station balnéaire de la Costa Brava… Le genre d'endroit très mignon et blindé de touristes en saison!
Trajet en bus sous la pluie, sur des routes de montagne sinueuses, perdues dans le brouillard, un vrai temps d'automne ou l'on rêve d'être peinard sous sa couette ou au coin du feu… et ben non, moi, je vais à la mer!
Une fois arrivée sur place, je passe vite fait à l'office de tourisme et profite d'une accalmie et des derrières lueurs du jour pour une balade dans le dédale de petites rues. C'est un village charmant. La mer est agitée, elle vient se jeter sur la digue projetant des embruns sur les passants, la rue qui mène à la plage est inondée!
Ce soir là, sacrée tempête ! Il a plu des cordes, mais j'ai un anorak efficace! 
Je me suis quand même réfugiée dans un petit bar sympa ou j'ai fait la rencontre d'un allemand installé à Cadaques depuis quelques années, un type un peu étrange (mais bon, en même temps c'est la ville de Dali…). Il m'a expliqué qu'il ne pouvait pas m'accueillir chez lui à cause de sa femme et m'a proposé de me montrer un endroit où je pourrai dormir tranquille à l'abri dans une maison en construction. Pourquoi pas… malgré la pluie il ne faisait vraiment pas froid… Nous sommes donc partis sur son scooter pour qu'il me dépose à la maison en question.
Après une nuit pas particulièrement confortable, je me suis mise en route pour randonner jusqu'au cap de Creus. 


La pluie s'est arrêtée, je suis plutôt chanceuse pour ma balade! Super, le soleil n'est pas vraiment là mais c'est assez lumineux. Il y a une atmosphère "d'après la pluie", la nature se remet en route, tout est encore un peu humide …  Le sentier longe la cote, les paysages sont très beaux… un petit port, des oliviers, les rochers qui avancent dans la mer… Je suis bien contente d'être la toute seule, avec mon K-way! Wouh! 






Un peu plus de 2h à monter et descendre le petit chemin qui longe la cote, la "costa Brava". "Brava" qui signifie sauvage voire "combattante"…finalement un temps parfait pour voir ces vagues venir se fracasser contre les falaises rocheuses. 

Arrivée au cap de Creus, il s'est remis a pleuvoir… (un peu paresseuse a l'idée de refaire le trajet retour sous la pluie, je trouve une voiture pour me ramener à Cadaques d' où je repars pour Girona).
Gérone, il pleut… Un petit tour en ville avant de retrouver mon hôte, contacté via couchsurfing. Drak vient d'Argentine et habite là depuis quelques temps. Je tombe en plein dans les festivités de la ville. le soir nous allons donc boire quelques bières aux Barracas, stands tenus par des associations, clubs de sports, etc… avec bar, petite restauration et musique, tout le monde se retrouve là!
Le lendemain, matinée tranquille à regarder tomber la pluie et atelier cuisine. J'ai  montré à Drak comment faire une tarte salée (c'est le truc un peu français pas trop difficile a faire que j'ai trouvé: je risque d'en faire plusieurs fois pendant le voyage! 


Puis je pars à la découverte de Girona, pour une promenade bien agréable à travers cette ville médiévale entourée de remparts.

 
 Heureusement qu'il a plu, même pas mouillée! 

Retour à Barcelone...






lundi 14 novembre 2011

petite histoire de Can Masdeu...

Octobre 2011

Déjà avant de partir, j'avais entendu parler de Can Masdeu... Squat, lieu de vie communautaire, centre social, jardins biologiques... en banlieue de Barcelone...
Attirant ! Il a fallu que j'aille voir de plus près...
Pour se rendre à Can Masdeu, on peut prendre le métro, puis il faut emprunter une route qui monte un peu jusqu'à arriver à un chemin de sable où un panneau indique: Can Masdeu. Une fois dans le chemin, on a déjà oublié que l'on se trouve en banlieue de Barcelone... La montagne, la forêt... Après quelques minutes de marche, on commence à apercevoir un bâtiment au milieu de ce parc naturel préservé (pour le moment). On se retrouve bientôt face à une grande maison, une ancienne léproserie, surplombant des potagers et affichant le symbole des squats en haut du toit... c'est bien là!


On découvre donc de jolis potagers où l’on ressent l’investissement des gens… puis il y a le bâtiment, immense, avec ces nombreux escaliers, on peut vite s’y perdre si l’on ne connait pas les lieux… Et enfin, la grande pièce occupée par le centre social, bien aménagée avec tables, canapés, bibliothèque où l’on peut aussi trouver des informations sur différents endroits de ce type à découvrir également, une base de donnée des villages abandonnés en Espagne, etc. Il y a même un magasin gratuit dans un coin de la pièce.


Il est possible de venir passer quelques semaines pour prendre part au projet mais les places sont chères! Can Masdeu est aussi ouvert à tous chaque dimanche: des ateliers sont organisés sur différentes thématiques et une visite du lieu est proposée.
On peut aussi venir aider au jardin le jeudi matin et partager ensuite le repas.
C'est donc comme ça que je me suis retrouvée un jeudi matin à éclaircir des rangs de carottes en compagnie des habitants du squat ainsi que quelques volontaires...
(...et que j'ai retrouvé par hasard Marguerita, italienne rencontrée il y a quelques années à Lille - Tibo, je n'ai pas eu besoin que tu me donnes son contact!)
J'ai pu donc découvrir un peu le projet et faire connaissance avec des personnes très sympas!
J'y suis retournée une seconde fois, un dimanche pour profiter de la visite des lieux et comme il n'y avait que moi - chose qui n'arrive jamais habituellement - j'ai eu la chance de pouvoir passer un long moment à discuter avec P. qui m’a expliqué l’histoire du lieu, son évolution, les difficultés rencontrées, ce que signifie la vie en communauté : sacrée expérience avec ses hauts et ses bas…
Voilà maintenant plus de 10 ans que le squat existe. Le lieu a été découvert en 2001 par un groupe d’activistes européens. Il était alors à l’abandon depuis plus de 50 ans –a priori en toute connaissance de cause puisqu’il s’agit d’un bâtiment historique, propriété des pouvoirs publiques – D’après ce que j’ai compris, ils ont le devoir de l’entretenir mais disons que ça aurait arrangé tout le monde de pouvoir détruire le bâtiment pour bâtir à la place.
A l’époque les militants décident donc d’occuper le lieu et de le rénover. 6 mois après le début de l’occupation, les forces de l’ordre interviennent pour évacuer les lieux. Les policiers se retrouvent alors face à une résistance non violente importante à laquelle ils ne sont pas préparés.
Je découvre les photos de la « lutte » : activistes hissés sur des trépieds, installés sur de longues planches de bois qui dépassent des fenêtres…


La résistance fait parler d’elle et la solidarité se met en place : voisins, autres okupas… viennent prêter main forte face au siège des policiers qui finiront par quitter les lieux suite à 1 décision de justice.
A noter: si le procès a été remporté par les propriétaires des lieux, aucun avis d’expulsion n’a été émis…
Un des aspects particulièrement intéressant du lieu : les liens forts construits au fur et à mesure avec les locaux. Les voisins, pour la plupart immigrés du Sud du pays se sont vite impliqués dans le projet des potagers. De nombreuses personnes viennent aussi participer aux activités du centre social.

P. insiste aussi sur ce que représente la vie en communauté, les difficultés parfois rencontrés, l’évolution du fonctionnement de Can Masdeu…
Il m’explique que les 2 premières années, le squat était très très actif, avec beaucoup d’énergie, de passage, des gens qui vont et viennent… A l’époque il y avait des difficultés pour organiser le groupe mais ça fonctionnait bien comme ça… mais les gens, les énergies, les besoins évoluent…
Au cours des 10 ans, il y a eu des phases + ou – difficiles. Il faut alors pouvoir s’adapter, évoluer et réussir à maintenir cet équilibre fragile entre respect des besoins individuels et collectifs.
Contrairement à la plupart des squats et communautés, le turn over de Can Masdeu est plutôt faible, la majorité des personnes vivant là le sont depuis quelques années.
A Can Masdeu, un ensemble de règles de vie a été établi et actuellement chacun doit consacrer deux jours par semaine à la communauté. Aujourd’hui un peu plus de 20 personnes habitent sur place (incluant les volontaires).
Ici les habitants se réunissent en assemblée, toutes les 2 semaines. Il y a un ou deux référents pour les différents aspects du projet (jardin, volontaires, centre social, activités, relations entre les personnes, etc)

Il y a aussi une réunion de 3 jours organisée 1 fois par an, l’occasion pour eux de vraiment se retrouver, « ressouder » le groupe et évoquer certains points qui demandent plus de temps et ne peuvent pas forcément être abordés lors des réunions bi-mensuelles.

Can Masdeu reste pour moi une belle découverte et un exemple intéressant de projet qui semble fonctionner plutôt très bien!
Bref, n'hésitez pas à aller découvrir ce lieu si ça vous intéresse!



site web: http://www.canmasdeu.net/ (quelques articles en anglais - principalement espagnol et catalan)


samedi 12 novembre 2011

Okupas en Barcelona – Squats

Octobre 2011

Crise économique, spéculation, flambée du marché immobilier,gentrification, logements vides...
et... SQUAT.
En se baladant dans Barcelone, on ne peut pas ne pas tomber dessus... Ils sont nombreux, la ville en compte plusieurs centaines, plus ou moins visibles, en évolution constante. Ici, on les appelle les OKUPAS.

Alors voilà, j'avais envie de faire un petit zoom rapide sur le mouvement...
Le phénomène est en grande partie lié à la situation immobilière en Espagne. A Barcelone, les loyers sont devenus innabordables pour beaucoup de gens alors que plein de bâtiments sont innocupés. Le squat est une réponse.
C'est un moyen de survie quotidienne mais aussi un moyen d'action concrète, les okupas sont des lieux de résistance et de revendication (droit au logement, réappropriation de l'espace, etc...).

Les squats les plus visibles sont des sortes de centres sociaux où se développent des activités culturelles, ateliers artistiques, débats... Lieu de rencontres et d'échange où boire un verre, discuter, se documenter... Ici on s'approprie les lieux et on recrée du lien...
Intéressant et intriguant... les squats à Barcelone semblent le plus souvent réussir à “se maintenir”. En passant la porte de l'un d'entre eux je finis par discuter un peu avec un occupant...
Il m'explique que les problèmes avec la police sont relativement limités, les okupas seraient plutôt “tolérées”... Bien sûr, il arrive régulièrement que des squats soient évacués, ça reste instable...Pour ce squat et plusieurs autres, le procès est en suspend depuis un moment pour un truc du style vice de forme – procédure, pour le moment eux ne risquent a priori pas grand chose...
Et puis, selon lui maintenant les politiques ont tendance à éviter le sujet, fermer un peu les yeux, car ils sont conscients du “contre-pouvoir ” que peut représenter une partie de la population et craignent les répercussions en cas d'action répressive... à voir...

En tout cas, beaucoup d´énergie positive derrière ces lieux collectifs où se mèlent habitat et activités, et où se cotoient des personnes différentes. Ces lieux d'expérimentation, de partage, de mutualisation présentent des démarches intéressantes - à prendre en compte... 


pour info: malheureusement je n'ai pas eu l'occasion de le voir mais un film vient de sortir là dessus. Hésitez pas à me raconter pour ceux qui connaissent...


SQUAT - LA VILLE EST A NOUS
la bande annonce:


Un verrou qui cède, une porte qui vole, des cris de joie qui retentissent : un logement condamné est redevenu libre. Simple comme bonjour, la réappropriation qui ouvre le film de Christophe Coello est d’abord un moment d’intense vitalité. Jubilation de déjouer les plans de la société immobilière qui a entrepris de vider l’immeuble de ses habitants, jubilation de redonner vie à un bout de ville morte.

Nous sommes dans un quartier populaire de Barcelone en proie à la spéculation, mais la scène pourrait se dérouler aussi bien dans n’importe quelle grande ville d’Europe. Gentrification, loyers hors de prix, opérations de réhabilitation : le spectateur évolue sur un terrain familier. Pendant huit ans, de 2003 à 2011,Christophe Coello a filmé de l’intérieur un collectif de réappropriation urbaine Miles de Viviendas . Gloria, Vicente, Ada, Marc, Emma et les autres ne se contentent pas d’investir des habitations promises à la culbute financière, ils impulsent la résistance à l’échelle du quartier avec des actions non violentes et pleines d’humour.

Un combat perdu d’avance? Pas sûr, car la mobilisation des habitants pour la défense de leur quartier se double d’une suggestion faite à chacun de reprendre le contrôle de sa vie. Film d’action, film qui donne envie d’agir, SQUAT nous embarque dans l’exploration des choix qui s’offrent à nous tous.

Christophe Coello a coréalisé ATTENTION DANGER TRAVAIL et VOLEM RIEN FOUTRE AL PAIS avec Pierre Carles.

dimanche 6 novembre 2011

les aventures de Nat et Jean

29 octobre 2011

Jean (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un sacré bon copain de la fac) est venu passer quelques jours à Barcelone pour voir Emma. Du coup on a quand même passé un peu de temps ensemble!
En bons naturalistes (hic) que nous sommes, on est allés faire un tour au jardin Botanique de Barcelone.
Pour y aller, nous avons eu la bonne idée d'utiliser les vélos "bicing" (vélos de la ville) sauf que Montjuic, où se trouve le jardin, c'est un mont: ça monte! et puis une fois qu'on avait bien monté, on a compris que les bornes des vélos, elles, elles étaient en bas...
Bon, on a quand même finit par arriver au jardin, à pied...
Le jardin est très sympa. Après une bonne balade à la découverte des plantes des différentes parties du monde (même si je crois que j'ai juste retenu ce que je savais déjà et les noms des palmiers en espagnol: palmera et palmito), on s'est donc dirigés vers la sortie vu que le jardin ferme à 18h et qu'il était 18h05... et là: portes closes - plus personne! On a eu le droit de grimper sur le toit pour pouvoir s'échapper!!!


parce qu'avec Jean il faut toujours s'attendre à des imprévus...


Jour 2
Anniversaire de Jean - direction Sitges, petite ville balnéaire au sud de Barcelone http://g.co/maps/6skwx avec Emma et Eva (sa coloc tchèque).

On s'est fait un petit resto en bord de mer, avec un menu à base de fruits de mer et poisson... j'adore!

Eva et Jean - ça a pas l' air mauvais...

Eva et moi - j'avais l'air de bien me marrer...

On a ensuite rejoint Ana et ses 2 amis (dont un français de Lille!): au programme squat sur la plage au son de l'accordéon puis cervezas et Pinchos - petits encas sur des pics en bois. tu manges et à la fin on compte les pics pour connaitre le prix à payer - dans un bar basque.




Jour 3:
Après la mer, la montagne. Rando à Montseny, au nord de BCN http://g.co/maps/pt65k
Monica et Carlos, des amis de Jean, nous ont proposé de nous joindre à leur petite bande pour une rando. Normalement cette balade permet d'admirer de superbes paysages, je dis bien "normalement" parce que là...

la superbe vue depuis les hauteurs


Si les catalans étaient un peu déçus que l'on ne puisse rien voir, moi j'ai quand même beaucoup aimé cette ambiance automnale, particulière!
Et ça n'a pas empéché une balade sportive ( près de 700 m de dénivelé) bien agréable, à observer les plantes et les alentours tout proches, tout en discutant... (j'ai d'ailleurs fais la connaissance de Kevin, animateur nature dans un parc naturel en bordure de BCN qui souhaite ensuite arrêter pour faire pousser des légumes! encore un...)







Jour 4: 
un retour express à barcelone et hop, le soir même à nouveau dans le train direction pour Ca La Fou, dans la région d'Anoia,Vallbona d'Anoia.

Ca la Fou c’est un projet de vie collective monté par la Coopérative Intégralede Catalogne (CIC) - perso le fonctionnement n'est pas encore complètement clair dans ma tête mais il faudra que je me penche un peu plus là dessus...

Une ancienne zone industrielle de 28000 m2 dont 8000 ha construits (c'est très grand!) : espace de production (usine textile), logements associés, école, bar, église... a été acquise collectivement. (Si j’ai bien compris, il s’agit d’une sorte de location avec option d’achat.)
L'idée est de créer là un écolieu postindustriel, postcapitaliste. Ce sera un espace collectif où pourront se développer des alternatives économiques et technologiques, mais aussi un lieu d’habitation – certaines personnes habitent déjà sur place- mais il y a de gros travaux de rénovation à faire sur les logements.
L'organisation et la prise de décision se fait à travers des réunions spécifiques ouvertes et des réunions de divers groupes de travail.
Ce week-end là avait lieu la réunion du mouvement des indignados. 
Après une soirée très sympa - j'ai d'ailleurs découvert de la bière espagnole bio très correcte: la Glops!-  et une nuit sous la tente, le dimanche commence par une assemblée générale à laquelle je reste 10 minutes avant de m'éclipser parce que je dois avouer ne pas comprendre grand chose au catalan... les gens se réuniront ensuite en différents groupes de travail. 
Pendant tout ce temps j'ai pu explorer les alentours et donner un coup de main en cuisine: entre autres choses, he cortado ravanos (j'ai coupé des radis)!




Ce lieu a été une découverte intéressante même si je suis restée parfois un peu frustrée parce que tout ça n'est pas facile à comprendre!!!

La suite de mes aventures au plus vite!



 

jeudi 3 novembre 2011

Barcelona!

Premiers jours à Barcelone...
Je profite de mes journées pour découvrir doucement la ville... Gracia, Born, Ciutat vella, Poble sec, Montjuic, Barri Gotic, Barceloneta, Raval... je me balade d'un quartier à l'autre, chacun ayant son charme, son ambiance, ses attractions...
J'apprécie arpenter tranquillement les rues, observer les gens, les lieux, à la recherche de scènes quotidiennes ou insolites, évitant le plus souvent les zones envahies de touristes pour me perdre dans les ruelles étroites aux balcons remplis de plantes, de linge qui sèche... 


Je découvre une jolie ville très agréable. Ça a beau être une très grande ville, je m'y sens bien. L'ambiance est particulière, les gens paraissent détendus, on vit dehors, jusque tard le soir, il y fait bon flâner, dans les petites rues et les nombreux parcs...


C'est incroyable aussi le nombre de langues que l'on peut entendre...catalan, castillan, anglais, italien, français (beaucoup!), etc... Bien sûr, il y a les touristes, nombreux, mais la capitale catalane est aussi une vraie ville cosmopolite!

quelques photos en vrac...

Yo les copains... qu'est ce que vous pensez de ce terrain de pétanque?


 ou comment passer des platanes aux palmiers! (Spéciale dédicace aux collègues Chico)


Petit coup de coeur pour la vue sur le port marchand depuis Montjuic...



Palau de la musica catalana







Plaça real

Pas le droit de jouer aux foot sur la plupart des places de Barcelone...Avant il parait que ça se faisait beaucoup mais depuis quelques années de plus en plus de choses sont interdites dans les espaces publics: s'installer avec sa chaise, discuter et boire un coup, jouer au foot...  Culture de la rue en danger et nécessité là encore de réappropriation de l'espace public! En attendant, ils risquent de perdre de bons joueurs...


On trouve pas mal de petits métiers... ici on vend des patates douces cuites sur le feu.


le port

la plage

mouette espagnole


Bon, le lundi Guillem m'a surtout emmenée visiter... les bars, parce que si le matin il faisait plutôt beau, ensuite il a plu... un peu!
   
 

On en a profité pour aller manger... des tapas!
Au menu: chipirones (calamars frits), pimientos del padron (petits poivrons dont quelques un sont... des piments, là c'est la surprise), pulpo gallego (poulpes) et tortillas de patatas!